Date de publication: 09 juillet 2024 / Santé / Author : ATH Sokren
Réalisé par les sociétés de conseils aux investisseurs Confluences et Standard Insights, le « Rapport 2024 sur les consommateurs cambodgiens » offre une vue d’ensemble sur leur état d’esprit, leur priorités et leurs critères d’achat ainsi que sur la manière dont ils s’informent.
Sur un plan général, cette enquête effectuée sur un panel de 530 personnes, montre que le pessimisme pour le futur est prédominant chez les répondants. Ce sont les tranches d’âge de 25-34 et 18-24 ans qui sont les plus pessimistes, les hommes l'étant davantage que le femmes. Mais, et cela peut paraitre paradoxal, une majorité se dit « très confiante » à propos des perspectives économiques pour le pays.
« Étant donné que le pays ne s'est pas encore complètement relevé depuis la fin de la pandémie et que des défis économiques existent encore du fait des tensions géopolitiques et des conflits, certains aspects du pessimisme et les hésitations quant à l’avenir sont compréhensibles », estime Dara N. Van, Responsable du développement commercial de Confluences.
En relation avec les activités du Groupe PPM-Confirel dans les domaines de la santé et de la production alimentaire de produits biologiques et premium, il est à remarquer que les préoccupations environnementales sont présentes dans toutes les tranches d’âge. Elle révèle que les jeunes adultes âgés de 18 à 24 ans sont ceux qui s’inquiètent le plus pour l’environnement : plus de 50 % d’entre eux se disent très inquiets.
« Il est encourageant de noter que la prise de conscience concernant les problèmes environnementaux au Cambodge est générale, et cela dans toutes les tranches d’âge. Le pays est vulnérable aux conséquences du réchauffement climatique du fait de sa situation géographique et de sa dépendance à l’agriculture et au tourisme, ce qui souligne l’attention qu’il faut donner à ces préoccupations », commente Sébastien Ung, représentant au Cambodge de Asia Data Destruction. Et d’ajouter: « Nous devons nous concentrer collectivement sur l’éducation et modifier nos interactions avec l’environnement de façon à promouvoir la durabilité et à atténuer les dommages à long terme qui ont déjà été causés. Il n’est plus acceptable de ne pas tenir compte des pratiques non durables, surtout lorsque l’on connaît leurs conséquences.
Dans le domaine de la consommation, l’enquête révèle une réduction des dépenses pour les repas à l’extérieur, les produits de luxe, les spécialités culinaires et les activités de loisir. Selon Borarangsey Korm, de Confluences, Cela pourrait s’expliquer par l’impact économique de la pandémie qui a induit des contraintes économiques chez de nombreuses personnes et familles, les amenant à réduire les dépenses non indispensables. Dans le même temps, des inquiétudes liées à la pandémie ont amené les consommateurs à orienter davantage leurs dépenses sur les services de santé et de bien-être .